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Rentrée académique 2016 – 2017, Elle est lancée à l’EHT-CEMAC

Le Directeur Général de l’Ecole d’Hôtellerie et du Tourisme de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (EHT-CEMAC), a procédé au lancement officiel de la rentrée scolaire 2016 – 2017. C’était le 19 septembre 2016 dans la salle des réunions de cette institution. Pour Séraphin Mamyle-Dane, la discipline et la professionnalisation doivent être de mise tout au long de cette année académique.

Francis Eboa

 

Ils ont tous répondu présent ce 19 septembre 2016 jour de rentrée scolaire à l’EHT-CEMAC. Avant de retrouver les amphis ce même 19 septembre, le personnel administratif, les enseignants ainsi que les élèves, se sont retrouvés autour se Séraphin Mamyle-Dane, DG de l’EHT-CEMAC pour non seulement faire le bilan de l’année écoulée mais aussi, poser les jalons pour la nouvelle année. D’une manière globale, l’année académique 2015 – 2016 s’est achevée sur un bilan positif avec un taux de réussite de 91,58% soit 98 apprenants admis sur les 107 inscrits pour tout cycle confondu aux examens de passage en classe supérieure. « En hôtellerie et restauration, nous avons eu 26 admis sur 30 inscrits soit 83% pour ce qui est du brevet d’étude professionnel; nous avons eu 100% dont 13 admis sur 13 inscrits pour le brevet de technicien ; et 93,10% pour le brevet de technicien supérieur soit 27 admis sur 29 inscrits. Pour la filière tourisme, nous avons enregistré un taux de 85% pour le brevet de technicien soit 18 admis sur 21 inscrits et 100% pour le brevet de technicien supérieur soit 14 admis sur 14 inscrits », a présenté le DG Séraphin Mamyle-Dane. Une prime d’excellence de 105.000Fcfa a été octroyée aux majors de chaque cycle au titre de l’année académique 2015 – 2016.

DisciplineDiscipline

En s’adressant de manière particulière à ses élèves, le DG de l’EHT-CEMAC a attiré leur attention sur la discipline qui doit régner au sein du campus tout au long de cette année académique. Séraphin Mamyle-Dane a alors parlé de tolérance zéro au sein de l’école. « Certains élèves qui ont déjà fait l’objet d’une exclusion temporaire au titre de l’année académique 2015 – 2016, doivent prendre toutes les précautions de ne plus tomber dans un cas d’indiscipline cette année. Car tout autre cas d’indiscipline vaudra leur exclusion définitive de l’EHT », a martelé le DG. Outre cette discipline, Séraphin Mamyle-Dane a également mis un accent sur l’hygiène corporelle et le style vestimentaire des apprenants.     

 

 

Ambition

Pour cette année qui a ouvert ses portes le 19 septembre dernier, l’EHT-CEMAC apportera quelques Pfamillerentree2016-2017réformes. En effet, le Programme des Réformes Institutionnelles (PRI) de la CEMAC a prévu, suite à l’audite général qui avait été réalisé, la rationalisation des écoles communautaires. Ainsi, les modalités de rationalisation a montré qu’en réalité le dispositif actuel enfermait les écoles communautaires dans un cercle vicieux, avec un coût de formation trop élevé et gratuit, assuré grâce à la subvention communautaire. Aussi, la CEMAC s’engage à autonomiser les écoles communautaires. Cette autonomisation financière est devenue une urgence et un impératif dans le contexte économique actuel caractérisé par l’effondrement des coûts du baril de pétrole, principal pourvoyeur des économies de l’Afrique Centrale. « L’autonomisation des écoles communautaires, par la rupture avec une gouvernance communautaire inadaptée et l’évolution vers un cadre réglementaire et un mode de gouvernance réellement adaptés à des écoles, apparait donc comme la seule issue viable. Ceci aussi bien pour garantir la pérennité des écoles, que pour favoriser l’émergence d’un système éducatif de qualité et compétitif au sein de la CEMAC », a expliqué Séraphin Mamylé-Dane. En réalité, selon le conseil des Ministres de l’Union Economique de l’Afrique Central tenu le 1er juillet 2016 à Malabo en République de Guinée Equatoriale, l’autonomisation des écoles communautaires se fera sur une période de transition de trois ans, et le financement des écoles de formation doit se détacher du mode actuel de financement des institutions communautaires.